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Tout ce qu’il faut savoir sur les couteaux japonais

Tout ce qu’il faut savoir sur les couteaux japonais

Quand vous êtes amateurs et décidez d’acquérir votre premier couteau japonais, il y a plusieurs certaines questions qu’il convient de se poser en amont : quel est votre budget ? Pour quelle utilisation est destinée ce couteau ? Par quel moyen l’entretenir et comment le stocker ? Dans cet article, nous vous dirons tout ce qu’il y a à savoir sur les couteaux japonais.

Histoire des couteaux japonais

Avant de parler des caractéristiques du couteau japonais, il faut d’abord commencer par son origine, c’est-à-dire, l’histoire des samouraïs et leurs fameux sabres Katanas. Cette arme rassemblait toute l’ingéniosité et le savoir-faire des meilleurs forgerons du pays de l’époque, jusqu’en 1871, à la promulgation de Haitorei. Instauré par le gouvernement japonais, cet édit a prohibé le recours au katana.

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Les forgerons n’eurent alors d’autre choix que de se tourner vers une nouvelle production et ont opté pour la coutellerie domestique. Cela a notamment permis la production de couteaux d’une grande qualité, et c’est ainsi que la tradition du couteau japonais vît le jour.

Les éléments définissant le couteau japonais

Si vous êtes à la recherche d’un couteau japonais, vous devrez prendre en compte 3 éléments essentiels qui constituent ses caractéristiques : la lame, la composition et la forme de la manche.

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La forme de la lame

Le premier critère à déterminer avant de choisir une forme de lame, c’est l’utilisation que vous ferez de votre couteau japonais. Les fabricants proposent une large gamme en fonction des aliments et des missions à réaliser comme éplucher des légumes, fileter du poisson ou encore désosser de la viande.

Les lames avec un seul tranchant sont plus recommandées pour découper très finement de la viande ou du poisson. Parmi les différents types de lames pour les couteaux japonais, on peut citer :

Le Santoku : pour trancher, émincer et hacher les aliments (légumes, poissons, viande) avec une grande précision.

Ce qu’il faut savoir sur les couteaux japonais

Le Gyuto : pour tailler des pièces de viande en découpant des portions adaptées.

Le Deba : pour la découpe des légumes et des fruits.

Le Shotoh : pour de belles découpes de fruits et légumes.

Le Nakiri : pour découper et éplucher.

Etc.

La composition de la lame

Les couteaux japonais possèdent une lame solide en acier. C’est un alliage composé de carbone et de fer. Pour une longévité optimale, et donc une longue durée, nous recommandons un pourcentage de carbone compris entre 0,4 et 1,3 %.

Les lames contenant un mélange de fer et de carbone sont appelées Shirogami. Il existe un autre alliage comprenant en plus du tungstène et de l’harmonium, nommé Aogami. Ce genre de lame sera plus cher, un peu plus sombre, mais avec une plus grande résistance face à l’œuvre du temps.

La forme du manche

Afin que vous tiriez un maximum des qualités de votre couteau nippon, il faut apprendre à bien s’en servir et à avoir un bon équilibre lors de l’utilisation. Le manche doit être commode et bien conforme à la taille, mais aussi à la forme de votre main.

Prêtez également attention au sens, car certains couteaux japonais sont dédiés aux droitiers et d’autres aux gauchers. Pensez donc à regarder la matière qui compose la manche. Pour ceux en bois, ils sont très esthétiques certes, mais il est plus judicieux d’opter pour un bois imputrescible. Pour les modèles en métal, l’acier inoxydable sera le meilleur choix.

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